Adèle aux champs

Cadette de la famille, Adèle est très énergique et toujours prête à donner un coups de mains, même pour enlever les mauvaises herbes. Quand Olivier et Isabelle ont jeté leur dévolu sur la ferme, ils ne savaient pas que Sainte-Adèle, protectrice des yeux, ornait le pigeonnier, au-dessus du porche intérieur. Le nom de la ferme allait donc de soi.

Les Origines de Sainte Adèle

Le culte de Sainte-Adèle vient du village de Orp-le-Grand, une section de la commune d’Orp-Jauche à 15 km de Forville. C’est là qu’une abbaye est créée, dans les dernières années du VIIe siècle, par Sainte-Adèle, moniale de Nivelles. Détruite au IXe siècle par les vikings de Normandie, elle n’est pas relevée et il n’en reste, au Champ de la Vigne, que des fondations peu visibles. Le culte de sainte Adèle perdure cependant aujourd’hui à Orp-le-Grand. On raconte qu’elle aurait perdu la vue, mais qu’elle l’aurait retrouvée miraculeusement. Elle est enterrée dans la crypte de l’église Saint-Martin. Ses reliques furent placées dans une châsse toujours conservée à Orp-le-Grand et une procession annuelle est organisée en son honneur le premier dimanche d’octobre. Une autre procession en son honneur se déroule à Warnant le premier dimanche de juillet. Elle est fêtée le 30 juin. Elle est invoquée pour la guérison des affections de la vue.